Landes

Cliquez sur l'image pour accéder aux photos du trip:très peu de photos de nous, majoritairement des photos d'une session dans le sud-Landes, avec du beau monde.


"Fin Avril 2007, le constat est flagrant : bientôt 2 mois sans une bonne session du coté de la Haute-Normandie. Il est temps d’aller chercher de bonnes vagues. Un trip s’envisage. L’équipe : Romain, Quentin et Aurélien. Pour ça quoi de mieux que de se diriger vers le berceau du surf français : Les Landes. C’est pourquoi, en ce week-end électoral et après avoir fait notre devoir de citoyen, on fait route à bord de la « Romain-Mobile » direction Hossegor, sous un soleil de plomb. Après 9h de route sans encombres, arrivée à destination, visite de l’appart’, tout est nikel, on est juste devant la Sud, appart’ stylé, beau temps mais…pas trop de swell. Juste le temps d’allumer la TV pour les résultats. Bon maintenant on oublie la politique et on se concentre sur le Surf ! Le téléphone très utile de Romain (accès Internet) et dont il ne peut se passer est formel : ça va rentrer toute la semaine ! Et offshore ! Ca ne manque pas, lundi après-midi, 1ère session au Sud de Seignosse, 1m-1m20 propre, bonne sess’ pour entamer la semaine, avec un temps plus qu’estival (30°). Rebelote le lendemain aprèm, un peu plus au Nord, avec des conditions s’améliorant en début de soirée, 1m20 perfect, avec Fred Compagnon et Pierre-Louis Costes au peak, ça fait toujours plaisir, et halluciner.

Au bout du 3ème jour, un sentiment d’incompréhension nous gagne : ça fait trois jours de suite qu’on se lève à 6h30-7h00 et à chaque fois, le vent souffle trop le matin, ce qui fait qu’on ne surfe pas le matin, qu’on se retrouve à rien faire (sauf quand il s’agit de désensabler la Golf au Santocha : Paris-Dakar Remake) et surtout, on se lève pour rien ! Justement, pour ne pas s’être levé pour rien, on surfe un gros shorebreak à Labenne, où Quentin a failli mourir (1ère fois). Le jeudi ne servira à rien si ce n’est faire un tour aux shops d’usine (merci Bernardo !) et se mettre une session pourrav’ à la Sud. C’était peut-être pour plus apprécier le jour suivant. Romain comme d’hab’ est levé en 1er. « Les gars ça marche à la Nord » Oulà, une chose est sûre, on va pas surfer 50 cm aujourd’hui ! Direction Labenne et là déjà premier signe. Des locaux devant la plage pas n’importe qui : Imanol Arizabalaga et Pierre-Louis Costes, plus d’autres. On attend car c’est pas très bien rangé.PLC se met à l’eau le premier et on peut se rendre compte d’une chose : c’est bien fat ! Il est vite rejoint par pas mal de monde dont Yvon Martinez et Stéphane Salerno (photographe). 1h après la vague se range, le vent se cale, le peak est plein et c’est la folie ! 2m50 parfait qui déroule sous nos yeux, des séries à 3m, des souffles impressionnants, des barrels profonds, des reverse air et des inverts énormes…ça part de partout !

On se contente de prendre des photos car c’est plus une droite qu’une gauche, et c’est surtout bien massif. Romain s’y colle quand même, il reste un peu à l’écart du gros peak mais trouve de bons barrels, en droite comme en gauche, bouffe un peu mais ressort vivant. On décide d’attendre l’aprèm pour surfer un autre spot plus accessible genre la Piste ? Romain a la gaule pendant 2h en repensant à ses barrels pendant que nous nous pressons de manger pour aller surfer rapidement, car on commençait un peu à regretter de ne pas s’y être mis avant…Et puis c’est le drame, les lignes à perte de vue ont disparues le vent a tourné et les vagues sont laides. J’ai envie de dire : NORMAL ! Et là trop dégouté jusqu’à 19h quand en revenant de faire les courses on s’arrête à la Gravière pour jeter un œil : Waa le vent a retourné ! C’est un bon gros shorebreak qui a l’air de défourailler sec ! Quentin score un bon gros tube sur sa 1ère vague avant de presque mourir (2ème fois). On bouffe tous mais on se cale pas mal, mention spéciale à la dernière vague de Romain (énoooooorme !). Samedi, la fin approche, 2 très bonnes sess’, surtout le matin, du coté des culs-nus : 1m50 à la perfection. La fatigue se fait ressentir, mais remise à l’eau le soir, jusqu’à la nuit, pour bien profiter des vagues landaises. Dimanche debout de bonne heure, ménage et c’est parti. 9h plus tard, arrivée au Havre, retour au flat normand me direz-vous ?...Et non ! Pour une fois…"


Récit: Aurélien

Aucun commentaire: